Angoisses

Et si nous osions en parler ?

cela t'angoisse ?

Non, ça m'intéresse !

curieux, va !

Oui, je sais c'est une de mes grandes qualités.
Merci de le reconnaitre.

Cerais-ce possible qu'une personne n'ai jamais connu d'angoisse ?

ah ! l'angoisse de ne pas connaître !!!
Avoue que c'est vraiment angoissant !

Et toi Ln, tu as parfois des angoisses ?

es-tu mon médecin ?

???

dois-je appeler ton avocat ; Mivé

Moi cava, pas besoin d'avocat, les questions ne sont pas indiscrètes seul les réponses le sont parfois et il me semblait utile de pouvoir parler de nos angoisses entre nous mais on dirait que c'est un sujet tabou et que bien des personnes aujourd'hui on peur de parler de quelque chose d'aussi banal que le fait d'avoir des angoisses...
Enfin soit... pas grave...
On peut cloturer ce sujet et aller parler d'autres chose !

Et puis non !

Tout compte fait, j'ai ouvert ce sujet pour que nous osions en parler. Ceux qui le souhaite, bien sûr !

La question seraient peut-être de voir si il est opportun de proposer aussi un sujet à acces plus limité et je profite de l'occasion pour dire que c'est possible si quelqu'un le souhaite.

Des angoisses, j'en ai eu de fortes il y a longtemps, j'ai été quelqu'un qui par moments était timide, peureux et d'anxieux... Et je suis resté assez sensible, émotifs, irritables, relativement coléreux mais je suis tout de même parvenus à beaucoup mieux contrôler tout ça. Les angoisses sont devnus très rares pour ne pas dire exceptionnelles et uniquement consécutivement à des problèmes imprévus et grave : incendie ou maladie aïgue !

En ce qui me concerne, mes angoisses se manifestent principalement lors de rêves, c'est souvent lié à des élément de mon passé, principalement à ma mère, mais aussi à la pertes d'êtres cher (surtout ma grand-mère).

Il y a souvent quelque chose de disproportionné dans ces rêves, parfois, des aspects d'une personne tellement exagérées que ça fait de cette personne l'opposé de ce qu'elle est (ou était), je ressent alors de fortes angoisses et je me réveil.

Je crois que lorsque je suis éveillé, je me maîtrise trop et que je ne m'autorise dès lors pas à vivre de telles angoisses, alors, ces angoisses ne se révèlent que lors de ce dialogue avec mon inconscient qu'est le rêve. Le problème, c'est qu'après, j'ai difficile de trouver un sens à ces angoisses, je sais qu'elles sont liées à certaines personnes, mais, je n'arrive pas à pointer précisément du doigt leurs origines.

Si je comprends bien tu as des cauchemars et quand tu te réveille, tu reste angoissé quelques temps...

Que veux-tu dire plus précisément par "quand je suis éveillé, je me maîtrise trop ?

Que tu refoule tes peurs, craintes et appréhensions et refuse d'y faire face ?
Que tu chasse ces émotions désagréables et que tu cherche à te distraire en faisant autre chose ?
Pourrais-tu éventuellement expliquer un peu plus ?

Je crois que, si je suis conscient de cette maîtrise, elle n'est pas consciente et que donc, il m'est difficile de savoir comment cette maîtrise s'opère.

Concernant mes peurs, mes appréhensions, ...je ne les refoules pas, je ne les refuse pas non plus, au contraire, je les acceptes pour qu'elles puissent faire leur cheminement et s'en aller, j'ai même tendances à les extérioriser, du moins, pour les peurs immédiates. Les peurs plus profonde, je les sublimes plutôt (dans l'écriture, la musique, ...).

Mais, il n'en a pas toujours été ainsi, je crois que j'ai refoulé beaucoup de choses durant mon enfance et mes angoisses viennent certainement en grande partie de ça.

J'ai peut-être été un peu vite en disant que si je n'ai pas d'angoisses quand je suis éveillé, c'est du fait de cette maîtrise, je n'en suis pas sûr, je sais que cette maîtrise est présente et inconsciente, je sais que je n'ai d'angoisses que par le biez du rêve et donc, j'en conclus (peut-être à tord) que c'est cette maîtrise qui fait que mes angoisses ne se manifestent pas de façon consciente.

Pour ce qui est du terme cauchemar, je préfère ne pas l'employer, pour moi, le fait d'utiliser ce mot, c'est comme si on opposait "rêve" et "cauchemar" alors qu'un cauchemar est une forme de rêve, je préfère donc employer le terme le plus général.

(Note du correcteur : pas de « d » à cauchemar et angoisse c’est avec un « a » et pas un « e »)

Pour ma part, j’ai tendance à utiliser le terme « rêve » quand c’est agréable et le terme « cauchemar » quand c’est désagréable, terrifiant ou angoissant.
Je pense que les angoisses viennent quand nous repoussons, refoulons ou « sublimons » trop longtemps un problème important qui nous tracasse. Notre organisme envoie alors un signal pour nous informer d'un danger parce que nous persistons à vouloir ignorer des choses importantes...
Je pense donc que ton analyse est assez correcte et que les cauchemars sont une autre manière de notre organisme d’attirer notre attention sur certaines choses qui nous tracassent mais que nous préférons ne pas assumer consciemment…

Comme certaines manifestations de notre organisme s'adressent à notre physique (douleurs diverses), le rêve est une manifestation de notre inconscient qui nous informe par des images (puisées dans la seule bibliothèque qu'il connaisse, c'est à dire celle de nos souvenirs) des msg qu'il veut nous transmettre.
Rêves sereins ou cauchemars sont autant de msg qui nous sont adressés, et qui doivent nous faire réfléchir sur notre Moi profond.
Chaque image envoyée est symbolique et a sa signification propre.
Essayer de décrypter chaque jour ses rêves permet de mieux comprendre son fonctionnement personnel, et le refus que nous avons souvent de voir certaines choses en face. (situations, sentiments ou comportement)

Oui, c'est aussi ainsi que je vois les choses...

Je suis une angoissée perpétuelle...

J'ai peur des araignées, des serpents et autres bestioles..
J'angoisse avant un examen (et je vais reprendre des cours du soir, ça promet..)
Je stresse au boulot..
J'ai (un peu) le trac qd je dois parler en public (mais faire du théâtre, ça aide..)
Je suis énervée comme une puce avant un rv..
J'ai de l'urticaire chaque fois que je dois voir mes parents pour une chose ou une autre (deux-trois jours avant, je commence à me gratter les chevilles..).....................

Et que fais-tu pour surmonter ces angoisses et ces phobies et/ou pour vivre avec ?

L'angoisse est bien plus qu'une simple peur, c'est une anxiété ressentie physiquement. C'est une oppression douloureuse.

Les angoisses peuvent être névrotiques mais je pense qu'elles sont plutôt rares dans les psychoses car le psychotique s'isole du monde extérieur, se crée un univers privé qu'il façonne à sa guise et dans lequel il est tout puissant...

il faut vraiment faire la différence entre "angoisse" et "angoisse"....
Les angoisses au point de vue médical sont extrêmement pénibles et doivent être soignées.
Bien souvent, on traduit incorrectement le mot "peur" par "angoisse".....C'est alors la peur de qqch à affronter est totalement différente.
De plus, il y a des personnes qui ayant peur de tout, n'ont pas peur d'utiliser des mots incorrects pour exprimer leurs sentiments.... Ce qui peut... angoisser les autres !

Enfin, la peur, comme tout autre sentiment, s'exprime physiquement par des manifestations qui ne sont pas toujours les mm pour tous, et doit être corrigée par une étude de son propre comportement, et une volonté de se surpasser.

Mon frère a eu de très grosses crises d'angoisse.

Je pense que c'est de cela dont parle LN_Neva_unique


Il avait de moins en moins de facilité a respirer, de gros tremblements, totalement incontrolable, des pleurs qui ne s'arretaient pas et la crise finissait en ambulance a l'hopital car la plus part du temps il tombait inconscient..

La langue française est assez riche et nuancée et il est souvent utile de repréciser le sens des mots que nous employons afin de mieux nous comprendre.
C’est pourquoi je vais donc repréciser le sens des mots qui interviennent souvent quand il est question de l’angoisse. Je vais aussi m'inspirer des propos précédents.

La peur peut effectivement avoir des intensités différentes selon les personnes et on utilise généralement se mot quand on a peur de quelque chose de précis.

L’inquiétude désigne un trouble, une agitation, une préoccupation de l’esprit qui n’est pas ressentie physiquement ou qui n’a pas un impact physique important.

L’anxiété va plutôt désigner un état affectif caractérisé par un sentiment d’insécurité, de troubles diffus.

Le mot angoisse va être utilisé pour désigner une inquiétude intense et souvent aussi pour une peur irrationnelle et sans objet.
Le mot vient du latin (angustia, resserement) et désigne une inquiétude profonde qui ‘serre le cœur’.

L’angoisse est une sorte de mélange des trois. Elle se différence de l’anxiété de par la présence de modifications physiologiques assez importantes et perçues par le sujet qui en est victime (sensation de manquer d’air qui peut aller jusqu’à une sensation d’étouffement, une accélération du pouls, des sueurs, le ventre noué…).

Le corps se prépare au combat où à la fuite mais ne peut agir puisqu’il n’y a pas de danger clairement identifié… La personne se sent impuissante et ne sait plus contenir une énergie en lui. Il peut en résulter des tremblements, des pleurs et même une perte de conscience…

Bien comprendre ce qui se passe peut permettre de mieux savoir faire face aux angoisses ou aider une personne victime d’angoisse. Mais cela restera délicat et difficile.

Oui c'est très difficile d'aider une personne qui fait une crise d'angoisse..

J'ai vécu ça avec mon frère on est totalment impuissant..

Et si nous abordions donc le problème de la meilleure attitude à avoir en cas d’angoisse ?

Parler d'angoisse...
Oui, mais laquelle ?
Je pense qu'il faut parler prudemment d'un sujet qui peut relever du domaine médical, l'inverse pourrait provoquer plus de tort que de bien aux personnes qui souffrent ou croient souffrir de certains maux mal définis.
Si j'en crois cette définition tirée du dictionnaire Marabout de la Médecine, je lis ceci :

Angoisses :
Malaise accompagnant certaines forme d'anxiété et caractérisé par des troubles du système neuro-végétatif : la visage pâlit, la bouche devient sèche, la peau se couvre de sueurs froides, les poils se hérissent, le corps est parcouru de frissons et de tremblements, le coeur bat rapidement (palpitationss, tachycardie), parfois de façon désordonnée (arythmie).
Le sujet angoissé éprouve une grande gêne respiratoire, une sensation de constriction au niveau épigastrique (son estomac se "serre"), etc.
L'angoisse passe parfois par des crises violentes qui se terminent généralement par l'émission d'une grande quantité d'urines claires (polyurie)
L'angoisse est parfaitement normale si elle est logique, c'est à dire si l 'individu angoissé a vraiment uneraison valable de l'être. Par contre, les angoisses fréquentes, obcessionnelles, sans motifs conscients sont justifiables d'un traitement neuro-psychiatrique (psychothérapie, tranquillisants, sédatifs, thérapeutiques de choc, etc.)

Je vais vous parler d'une angoisse (non médicale) et la solution que j'ai trouvé pour l'éliminer. Excusez moi, ce sera un peu long.

Pendant plus de 10 ans j'ai vécu avec un homme, charmant et tout et tout. Il a voulu se mettre indépendant, il l'a fait. Seulement il ne payait ni cotisation sociale, ni les impots, ... les huissiers arrivaient de plus en plus ..
Je prenais seule financièrement à ma charge une famille avec 2 enfants (+ 2 enfants mi-temps).

Jusqu'au jour ou l'ai moi perdu mon boulot. 2 ou 3 fois de suite: résultat, nous vivions avec 500 euros par mois.

Etant à la maison, c'est moi qui entendais les coups de sonnettes stridentes. Au début, avec de la patience, j'allais ouvrir, expliquais à l'huissier, tentais de trouver des compromis (lui ne faisait rien pour améliorer sa situation) j'avais pu négocier des plans d'apurement...

Arrive le décès de mon fils, et par protection naturelle, je me suis mise un peu en dehors de ma propre vie pour l'observer. Petit à petit, je me suis rendue compte qu'il fallait que cela change. Inconsciemment, je savais que je devais le quitter, mais je n'osais pas.

Au fur et à mesures des coups de sonnettes, je commencais réellement des crises d'angoisses. J'étais pétrifiée sur place, je commencais à trembler, mon coeur toquait irrégulièrement dans ma cage thoracique, je me cachais, pour être certaine que l'huissier ne me voie pas ...
Après, j'allais à la boite au lettre, et en lisant la Nième lettre comme quoi on allait prendre mes meubles ... je fondais en larmes. Larmes de tristesse et de rage.

Pour finir bien l'histoire, même si je n'avais pas de travail, j'ai mis l'homme à la porte et l'énergie du désespoir m'a donné un travail bien payé, un nouveau logement, tout cela en moins de 3 mois.

Mes angoisses sont parties d'elles mêmes, je sursaute encore quand il y a la sonette, mais cela va déjà beaucoup mieux.

Et le sentiment vis à vis de l'homme, il n'en reste que de l'indifférence.
Actuellement, mon coeur bat prudemment pour un autre homme, que j'apprends à connaitre.

Apparement, moi ce serait plutôt d'anxiété dont j'ai souffert. Celle d'être viré du chômage. Concrétisée par des pensées de crainte et la gorge qui se serre.

La méditation m'a bcp aidé à calmer mon mental ainsi que les thérapies comme le reiki, la sophro et le massage, la marche à pied.

Si seulement les politiciens pouvait se rendre compte à quel point cette chasse au chômeur est néfaste pour le chômeur (tout en ne changant strictement rien au problème de l'emplois et en précarisant encore plus ceux qui se font viré qui sont déjà parmis les plus démuni).
Hélas, il y a de quoi être anxieu.
Il y a beaucoup de source de l'anxiété, d'angoisse et autres peurs dans le monde moderne qui ne tiens pas assez compte du bien être des gens.

nous vivons dans un monde impersonnel, régi par l'argent. C'est l'argent qui donne le pouvoir aux gens, aux politiciens, aux gouvernants de tout bord.
Dès lors le confort des assujettis n'est qu'une excuse pour conforter le pouvoir de ceux qui sont en place et dans ce contexte, il n'y a guère de place pour chercher à donner du bien-être à certains.
De plus, conforter ces mêmes assujettis dans une certaine angoisse du lendemain ne peut être que profitable à ceux qui, en laissant entendre qu'ils pourraient éventuellement faire qq ch pour les aider, se jouent d'eux comme de marionnettes.

Ne rêvons pas ! La vie a toujours été ainsi. Quelque soit la forme de gouvernement d'une nation, le résultat est toujours le même !
N'oubliez pas que la différence entre le communisme et le capitalisme est que dans le cas du communisme : c'est l'exploitation de l'homme par l'homme, et que dans le cas du capitalisme, c'est exactement le contraire !

Heureusement qu'il y a l'anarchie ou l'on peut s'épanouir et collaborer les uns avec les autres sans s'imposer une quelconque autorité...
Ni celle du pouvoir des riches, ni celle du pouvoir de l'état et c'est mieux d'être responsable et de n'avoir ni Dieu ni maître... ;-)

Il est vrai que chaque individu qui est son seul et propre maître, c'est très efficace........... surtout pour la communauté !

:-D

Surtout quand cela ne les empêchent pas de collaborer les uns avec les autres comme nous le faisons souvent entre nous...

Et évidement se serait mieux s'il y a avait des structures sociales qui favorisent plus cette collaboration conviviale et non autoritaire...

Mivé,
dans toute communauté, à fortiori, dans une société, il y a toujours une autorité, une structure qui permet à cette communauté de survivre.

Je pense que tu ne connais pas certains pays anarchistes, des pays dictatoriaux, dont la structure sociale ne permet mm pas aux individus de bénficier d'une quelconque rentrée quand ils sont totalement sans emploi.
Demande l'avis des expatriés, des apatrides, des requérants à l'asile ce qu'ils en pensent !
Lis quelques pages de l'Hisotire dans n'importe quel pays du monde, pour voir ce qui y a succédé à l'anarchie et cela à toutes les époques ?

Je suis évidement favorable à une stucture, à une bonne organisation elle n'a pas pour autant besoin d'être autoritaire... Et je dirais même que plus elle sera autoritaires et plus elle sera sources de désordre et d'injustice. Pour utiliser une formule simple, l'anarchie, c'est l'ordre moins le pouvoir.

Et il n'y a ma connaissance aucun pays anarchiste ! Un pays dictatorial est juste à l'opposé de l'anarchie. Les tentatives anarchistes qui ont existe dans des temps très limités ont été réprimées et anéanties, l'anarchie n'existe plus que dans des petites communautés, dans des lieux de vie retreint et pas au niveau d'un état.

Tu confonds manifestement l'anarchie avec des régimes extrémiste qui ont laissé régner la loi des plus fort et s'installer une désorganistion et profitais de la division pour continuer à régner sur un peuple divisé.
Tu confond l'anarchie avec le désordre et le manque d'organisation. Confusion excusable et très courante mais cela n'a rien à voir avec l'anarchie véritable. C'est un moyen utiliser par ses adversaires pour lui nuire. On utilise la peur, l'angoisse et les gens refuse ce qui pourtant pourrait leur permettre de vivre bien mieux en étant beaucoup plus libre et plus heureux. Mais ils n'en sont malheureusement pas conscient.

Et moi j'en suis profondément persuadé et je pourrais écrire de nombreuses pages sur le sujet... Je suis peut-être un peu long et pourtant j'ai essayé de fortement résumé ce que je pense...

Je me demande si je devrais pas ouvrir un sujet sur l'anarchie et parler un peu de Stirner, Proudhon, Bakounine, Kropotkine...