Les tendances antisociales

Les tendances antisociales ne s’expriment pas seulement dans la violence ou le comportement délinquant, mais aussi dans l’avarice, la gourmandise, la gloutonnerie, la luxure, les perversions sexuelles, le vagabondage, les somatisations, etc.

Pour Winnicott, la tendance antisociale ne relève ni de la névrose, ni de la psychose et sa violence n’est ni celle du désespoir ni celle de l’autodestruction.

L’anti-social ne le sera pas constamment et paradoxalement c’est pendant les périodes d’espoir que peut se manifester la violence antisociale.

Sommes-nous dans une société qui pousse à être anti-social ? Car ces comportements sont souvent induit par le mode de vie que nous impose la société dans laquelle nous vivons.

Je me demande où se situerait les comportements anti-social dans le spectre psychologique, si ce n'est ni de la névrose, ni de la psychose (et ni de la perversion je suppose).

Il me semble à moi aussi... Mais c'est assez paradoxal...
Car nous sommes dans une société qui nous pousse à la consomation et à une certaine normalité...
Elle conduit à de nombreuses névroses, psychoses et autre pathologies morbides...

Les comportements anti-sociaux peuvent se retrouver tout aussi bien dans la névrose que dans la psychose, il ne sont pas typique ni à l'une ni à l'autre... Et ils peuvent aussi être peu visible, apparement absent... Et cela dépend de ce que l'on qualifié de comportement anti-social... Qui n'a pas un de ceux que j'ai mentionné dans mon premier message ?

Moi, Muhamad, Jésus et Moïse sommes les seuls à ne jamais en avoir eu.

On pourrait être tenté de le dire…
Toi mis à part, ces personnages ont tellement été idéalisés…
Et je vois bien que c’est de l’humour, un petit clin d’œil provocateur…

Pourtant, Muhamad n’a-t-il pas été violent et prêcher la guerre sainte ? Oui, je sais, Dieu hait les agresseurs et la violence c’est uniquement pour se défendre, c’est du moins ce que j’ai souvent entendu dire… Mais je connais l’hypocrisie et le sentiment d’être dans son bon droit… Qui n’a jamais été agressé et pensé qu’il était légitime pour lui de se défendre ?
Et Moïse, se bâtard sauvé des eaux, n’a-t-il pas été considéré comme un antisocial par les égyptiens, ne s’est il pas enfuis et n’a-t-il pas été poursuivit ? Et Jésus n’a-t-il pas été violent pour chasser les marchands du temple ? Et n’est-ce pas à un moment où il avait l’espoir de pouvoir faire changer les choses de cette manière ? Ou avait-il encore une autre raison ? Il pourrait donc servir à illustrer ce sujet...

Je ne pense donc pas qu’il faille diaboliser les tendances antisociales mais les comprendre, voir les motivations, pas seulement juger et condamner les acteurs. Nous devons plus agir pour rendre les hommes plus heureux et c’est à mon avis la meilleure solution pour diminuer les tendances antisociales.

La répression ne fait qu’augmenter la frustration, l’insatisfaction et par là aussi la violence…
Ce qui ne veut pas dire qu’il faille tolérer les comportements et laisser faire, mais d’autres alternatives doivent être trouvées, je pense qu’il faudrait plus agir pour encourager la prise de conscience de l’erreur commise, des préjudices qui ont été commis et surtout encourager la réparation des dommages ou des activités d’utilité publique et épanouissante pour que les auteurs d’actes anti-sociaux puisse trouver une autre manière de s’exprimer afin d’être reconnus, apprécier et ainsi faire disparaître les tendances antisociales, y compris les somatisations…

Et je pourrais aussi prendre mon exemple, puisser dans mon véçu...
J'ai encore été réveillé vers 2 h 30 du matin par les aboiement du gros antisocial qui vit derrière chez moi, je suis régulièrement incommodé par ses vociférations, ses cris, ses délires... Je subis aussi ses injures et ses menaces...
J'ai porté plusieures plaintes mais rien ne change, les nuissances continuent...
N'est-ce pas là une illustration de l'incompétence et l'impuissance des pouvoirs en place à régler ce problème ? Ne sera t'il pris en compte que si le problème grossi et que la situation tourne au drame ?

Et si je suis victime, serai-je correctement indemnisé ou devrais-je me contenter de la condamnation de l'agresseur ? Et si un jour je devais "craquer" et moi même sur un coup de tête me faire justice, ne serait pas aussi condamner ? Et n'aurais-je pourtant pas la profonde conviction d'avoir fait que me défendre et répondre à de multiples agressions ?

On parle souvent des nuissances sonores et de différentes incivilités, mais comment ne pas s'interroger quand on voit la suite des plaintes ?

Et si je devrais trouver un travail, j'imagine asez mal comment je pourrais bien l'accomplir avec les insomnies que ne manque pas de provoquer ces réveils à répétitions et la perturbation de mon sommeil et de ma tranquilité par les bruit de ce gros voisin puant et bruyant ?