Qu'est-ce que le bonheur ? Qu'est-ce qui fait le bonheur ?

Pas sure que ce sujet soit rééllement philosophique, mais au pire les admin déplaceront ce fil …

Voilà je m'interrogeais sur ce sujet en lisant la signature de Léon qui dit "l'argent ne fait pas le bonheur, l'amour non plus"!

Alors qu'est ce que bonheur que beaucoup d'entre nous cherchent, que certains pensent avoir trouvé, que d'autres enfin ont trouvé mais dont ils n'ont pas conscience...

Est il possible de l'atteindre ?
Y a-t-il un chemin qui mène au bonheur ou le bonheur est-il le chemin ?

Qu'en pensez vous philosophiquement et personnellement ?

Pour ma part je réfléchis cette grande question et je livrerai mes conclusions une autre fois !

C'est tout à fait philosophique !
C'est même l'une des plus grandes questions de la philosophie !

Même si aujourd'hui le sujet fait moins recette... Quoi que, il revient à la mode il me semble...

Je vais également prendre le temps de réfléchir à ce que je vais écrire ici... Mais vous pouvez commencez sans moi si vous le souhaitez...

Le bonheur, si je ne me trompe, c'est le fait d'être heureux, être heureux, c'est se sentir dans un état de béatitude.

La recherche du bonheur, ça, c'est une tout autre question...

J'ai plutôt envie de poser la question faut-il le chercher ? Et je crois que non, c'est à force de courir après qu'on passe à côté, on n'est jamais totalement heureux et on ne l'est jamais en permanence, alors, autant simplement en profiter quand il est là.

Chercher le bonheur, c'est faire des actions dans le but d'être heureux, ces actions prennent du temps et aucune ne garantit le bonheur ou tout du moins sa stabilité.

Par contre, j'émettrai une nuance, il est bon de se faire du bien et ce n'est pas chercher le bonheur, mais simplement en profiter quand on en a l'occasion.

J'espère que vous avez compris la nuance, je vais un peu développer : recherche le bonheur, en exagérant, ça peut devenir une obsession qui fini par pourrir la vie alors que se faire du bien, c'est dans l'instant, on le fait quand ça vient, quand on en a l'occasion, ... et c'est le meilleurs moyen d'avoir des instants de bonheur.

Ma signature est évidemment provoquante et je suis ravi qu'elle ai suscité des interrogations (ou au moins une). Ce que je voulais dire par "l'argent ne fait pas le bonheur, l'amour non plus" c'est que l'amour n'est pas la recette miracle qui va donné le "bonheur absolu". A vrai dire, j'avais une chanson en tête dont une partie des paroles sont : "No body loves me, no body loves me enough, enough to save me, oh no" (en français : "Personne ne m'aime, personne ne m'aime assez, assez pour me sauver, oh non") et c'est là que j'ai eu l'idée de cette signature, car l'amour ne sauve pas, il n'est pas la clef du bonheur. Mais vous connaissez probablement ce que l'on à ajouté au proverbe "l'argent ne fait pas le bonheur", on peut l'ajouter à ma signature aussi...

P.-S. : Je me demande qui trouvera qui à chanté les paroles sus-mentionnée...

J’aimerais exprimer tellement de choses sur le sujet, que je ne sais pas trop par quoi commencer…

Béatitude, bien-être, bonheur, enchantement, euphorie, félicité, ravissement, satisfaction, sérénité… et peut-être que l’on pourrait ajouter ataraxie et quiétude.  

Que de mots pour des états assez similaires…

Je regarde dans mon vieux Larousse :

Citation :

« Bonheur : état de parfaite satisfaction intérieure. »

Mm… et moi qui ne crois à rien de parfait et de permanent, je ne crois donc pas au bonheur si on s’en tiens à cette définition.

Pour ma part, je dirais plutôt état de bien-être, impermanent, plus ou moins durable.

Ce n’est pas un état que je cherche mais je m’ouvre à ce qui pourrait l’engendrer… C’est pas pareil et il importe de bien comprendre la différence.

Je ne pense pas qu’il existe une recette universelle qu’il suffirait de suivre pour atteindre cet état. Il me semble pourtant que certaines attitudes sont plus favorables que d’autres…

Il dépend surtout de nous mais pas que de nous. Il dépend de notre aptitude à faire face aux événements de notre vie  et à notre capacité à créer les circonstances favorables pour qu’il puisse survenir.

Pour certains philosophes, le bonheur (ou la sagesse) est le but de la philosophie, la vérité le chemin ou la norme.  

Mouais…

Mon plus grand bien-être, ma plus grande satisfaction, c’est à un amour partagé que je le dois… Ce fut si fort, si intense, que quand cet état à semblé prendre fin, j’ai été tanté par mettre fin à ma vie, à quoi bon
vivre sans amour ? Voilà la question que je me posais alors...

Le mot « béatitude » me fait penser à la religion, à la bible, à St Augustin et à Spinoza… Peut-être que nous y reviendrons…

Quand à la question « Faut-il le rechercher », je pense que non et que courir après le bonheur le fait fuir. Pourtant, je ne conçois pas non plus le bonheur comme quelque chose qui passe et dont il faut profiter quand il est là… Il me semble plus utile de s’interroger à bon escient, au bon moment, pour comprendre ce qui nous rend heureux et ce qui peut nuire à notre bonheur.  

Je comprends bien les nuances de Léon et je partage l’idée qu’il ne faut pas en faire une obsession ni trop d’efforts et plutôt « se faire du bien » mais l’on peut aussi joindre l’utile à l’agréable et prendre plaisir à construire ce qui pourrait être susceptible de nous rendre plus heureux. Le moyen ne doit cependant jamais nous détourner de l’objectif principal.

Contrairement à d'autres, je sais qu’il y a des gens qui m’aiment, même si ce n’est pas toujours de la manière dont j’aimerais être aimé. J’aimerais donc plus leur communiquer ce qui me rend heureux et ce sera bien plus une bonne caresse qu’un compliment ou un conseil. Je sais que je suis aimable, je ne me soucie donc pas de cette question.

Voilà déjà une petite partie de ce que j'avais envie d'exprimer...
Et je me suis servi de ce qui a été écris pour reformuler ici ce que je pense sur cette question sur le bonheur...

Ataraxie, ça me fait plus pensé à de l'indifférence, mais je suis peut-être influencé par le fait que je connais surtout l'ataraxie en tant que pathologie.

Sinon, tu as très bien décrit ce que j'essayais d'expliquer.

Moi ce qui me frappe dans le bonheur c'est qu'on en a conscience souvent ...après. Quant on repense au passé et qu'on se dit qu'on était heureux alors...
Est-ce parce que la mémoire ne retient que le bon ? Et dans ce cas est-on heureux seulement un jour ? Ou est-ce une certaine incapacité à goûter l'instant présent, à en jouir sans arrière pensée ?

Je suis loin de ces notions de béatitude et d'ataraxie. La béatitude serait pour moi proche du bonheur que l'on ressens après la jouissance (loin de dieu donc...quoique ..) Un bien être infini et qui pourtant fini quand même. Quant à l'ataraxie je la rapproche du bien être absolu, un peu infantil du bébé pas encore né, ou chacun de ses besoins est satisfait. Il est en osmose avec sa mère. Il n'a pas de désirs et ne souffre donc pas de frustration ...

Ou est-ce que le bonheur c'est l'absence de malheur ? On se rappelle une période heureuse, parce qu'elle n'était pas troublée par le malheur ...

Le bonheur est sans doute la sensation la plus ambigüe à reconnaître et ressentir, parce qu'elle ne se reconnaît qu'après coup... Car qu'est -elle sinon une sensation ?

Bon, pas sure de faire avancer le smilblick... j'essaierai de faire mieux la prochaine fois !

bellisa a écrit:

Moi ce qui me frappe dans le bonheur c'est qu'on en a conscience souvent ...après. Quant on repense au passé et qu'on se dit qu'on était heureux alors...

C'était fort vrai pour moi avant, je me rendais souvent compte que j'avais beaucoup d'élément pour être heureux et de très beaux souvenirs et pourtant, à ces moments là, il m'arrivait de ne pas être content.

Aujourd'hui, je savoure plus la bonne heure, même si ces instants sont plus rares aujourd'hui... C'est peut-être pourquoi, je les savoure mieux. Mais je pense que c'est surtout une raison d'une certaine prise de conscience.

bellisa a écrit:

Est-ce parce que la mémoire ne retient que le bon ? Et dans ce cas est-on heureux seulement un jour ? Ou est-ce une certaine incapacité à goûter l'instant présent, à en jouir sans arrière pensée ?

Je préfère me souvenir de ce qui était bon, même si ma mémoire conserve à la fois le bon et le mauvais. Oui, voilà... ma capacité à goûter l'instant présent était moins bonne, elle est devenue meilleure.

bellisa a écrit:

Je suis loin de ces notions de béatitude et d'ataraxie. La béatitude serait pour moi proche du bonheur que l'on ressens après la jouissance (loin de dieu donc...quoique ..)
Un bien être infini et qui pourtant fini quand même.

Après l'orgasme, j'ai une telle perception de l'énergie, une telle 'reliance' avec l'univers que je me sens près de Dieu, mais non pas un Dieu personnifié, mais ce qui est, était et sera, cette espèce d'énergie intelligente qui a créé la matière et qui nous anime... Peu m'important quand, comment et pourquoi, j'aime ressentir ce merveilleux état de communion avec l'univers qui me fait souvent penser que nous sommes comme des anges qui n'auraient qu'une seule aile et que pour voler, nous devons être 2.

Et c'est tout à fait ça, ce bien-être à un goût d'éternité et pourtant, il ne dure pas très longtemps...

bellisa a écrit:

Quant à l'ataraxie
je la rapproche du bien être absolu, un peu infantil du bébé pas encore
né, ou chacun de ses besoins est satisfait. Il est en osmose avec sa
mère. Il n'a pas de désirs et ne souffre donc pas de frustration ...

L'ataraxie est trop tranquille que pour vraiment me plaire, j'aime trop la vie et être troublé par la beauté, par le plaisir.

bellisa a écrit:

Ou est-ce que le bonheur c'est l'absence de malheur ? On se rappelle une
période heureuse, parce qu'elle n'était pas troublée par le malheur ...

Je ne définirais pas le bonheur comme étant l'absence de malheur, c'est bien plus que ça... Ce n'est pas, pour moi, seulement la paix et la tranquillité, il y a aussi la joie, le plaisir, l'amour... toutes sortes de choses qui nous troublent mais qui nous font aimer la vie.

bellisa a écrit:

Le bonheur est sans doute la sensation la plus ambigüe à
reconnaître et ressentir, parce qu'elle ne se reconnaît qu'après
coup... Car qu'est-elle sinon une sensation ?

Euh... oui et non, c'est vrai que nous n'avons pas d'instrument pour mesurer le bonheur, que parfois on manque de la capacité à bien le savourer, à savoir se satisfaire de ce que l'on a, mais je pense que cela provient de notre éducation, de notre aliénation... Et que l'on peut s'en affranchir, le bonheur alors cesse d'être ambigüe et devient bien plus réel. Je regrette cependant de ne pas en avoir pris conscience plus tôt.

bellisa a écrit:

Bon, pas sure de faire avancer le smilblick...

Je pense que si, tu nous aide à avancer dans la clarification de ce qu'est le bonheur pour nous...

bellisa a écrit:

...j'essaierai de faire mieux la prochaine fois !

Tant mieux, mais c'était déjà très intéressant comme remarques...